1875. Âgée de cinq ans, Charity vit dans une grande maison bourgeoise de Londres. Sa mère aime ses enfants mais pas au point de les élever. Elle est alors confiée à Tabitha, la bonne. Très curieuse et pleine de vie, elle s’ennuie à l’église comme avec les adultes.
Charity est une grande amie des animaux. Elle en élève plusieurs dans sa chambre au troisième étage de la maison. Si les premiers ne vivent guère longtemps, elle se construit sa propre expérience pour garder en vie les suivants.

Cette BD dégage une fraîcheur grâce au caractère bien trempé de Charity, qui refuse les codes imposés par cette société anglaise étriquée du XIXè, grâce au trait délicat d’Anne Montel, et grâce au talent de Marie-Aude Murail qui nous prouve encore une fois, si besoin il y a, que la littérature jeunesse peut elle aussi servir de grandes causes et allier l’émerveillement à l’exigence intellectuelle.

Vivement la suite !